Chapitre VI
Cezanne au Bras du Chapitre
Retour à la table des matières
A Port-Créteil, on a vu Cezanne peignant la pointe de l’île Brise-Pain, celle-ci marquant la sortie du Bras du Chapitre. Passant à partir de là du côté de Créteil, Cezanne ne peut manquer d’aller explorer ce lieu à la réputation solidement établie comme but de promenade particulièrement dépaysant, qui charme par son aspect sauvage et bucolique.
Ainsi nommé car les îles appartenaient autrefois au chapitre des chanoines de Notre-Dame de Paris, ce petit bras de la Marne est bordé d’un sentier pittoresque de 1860 mètres courant vers l’amont le long des îles Brise-Pain et Sainte-Catherine, jusqu’au moment où la Marne, coulant jusqu’alors du sud au nord, refait un coude orienté à l’est vers Bonneuil et La Varenne.
Deux parties dans ce parcours (Fig. 291) :
- de la sortie du Bras du Chapitre située à la hauteur de la pointe de l’île Brise-Pain[1]autrefois Brise-Train : un rappel des dangers courus par les trains de bois flottants le long de sa côte. jusqu’au Moulin Neuf : c’est le chemin des pêcheurs. Il est vide de toute maison le long du bras, en dehors du Moulin Vieux à son début, et bordé à sa droite d’une vaste prairie.
- du Moulin Neuf jusqu’à l’entrée du Bras du Chapitre à la hauteur du coude de la Marne au sud. Le chemin est ici à la fois plus sauvage et plus resserré car bordé à sa droite par un coteau pentu, mais aussi en voie d’urbanisation car on y trouve déjà quelques auberges et maisons particulières, comme cela apparaît sur la carte de la Fig. 291. Une sorte de jungle apprivoisée, que d’aucuns ont nommé la petite Venise.
Le chemin des pêcheurs
Cette carte nous permet d’indiquer par des lettres minuscules (a, b, c, etc.) les différents points d’où sont prises les illustrations qui suivent, pour en faciliter la compréhension.
De la pointe de l’île Brise-Pain au pont de Créteil
Entrant dans le Bras du Chapitre, Cezanne doit d’abord emprunter le chemin qui continue le chemin de halage au-delà du virage du mur d’enceinte du domaine du Buisson, marqué par la tour qu’il a peinte comme on l’a vu au chapitre précédent. On se trouve tout de suite en vue du Moulin Neuf.
Ce moulin bâti en 1683 — chronologiquement le second des trois moulins bâtis sur le Bras du Chapitre, parfois nommé par erreur le Moulin Vieux, comme sur la carte de la Fig. 292 — actionne du temps de Cezanne une cartonnerie bâtie le long du chemin à sa gauche. Il sera bientôt à l’abandon, avant d’être détruit au début des années 1900.
Le mur d’enceinte continue à longer la propriété du château du Buisson. Bordé de ces murs à gauche et à droite, le chemin s’éloigne pour un temps du Bras du Chapitre, alors inaccessible, jusqu’à la route qui nous ramène au pont de Créteil.
Jusqu’ici, à gauche une partie de l’île Brise-Pain déserte avec quelques arbres, une usine à gauche, un mur d’enceinte à droite, : rien d’intéressant pour Cezanne. Il passe son chemin et descend vers l’arche du pont de Créteil qui surplombe le bras d’eau et permet de rejoindre le chemin des pêcheurs proprement dit. C’est là que commence l’espace de loisirs des Parisiens du dimanche.
Du pont de Créteil au Moulin Vieux
A une centaine de mètres du pont pousse un bouleau au tronc tordu qui attire l’œil de nombreux photographes, et qui a pu inspirer Cezanne :
Bien entendu, il est impossible d’affirmer que ces aquarelles ont été peintes à cet endroit précis, d’autant que pour la première la technique d’aquarelle utilisée renverrait quelques années plus tard selon certains critiques. Il s’agit plutôt d’illustrer une ambiance et une configuration à laquelle Cezanne a pu être sensible. Il en est de même de la masse de dessins et aquarelles des années 1890 représentant des branches, des arbres, des groupes d’arbres, des bords de l’eau, qui ont pu être peints à peu près n’importe où dans la région parisienne que Cezanne parcourt en tous sens durant les années 1880-1890.
A la même hauteur que le bouleau de la figure 297, l’île Brise-Pain se dédouble grâce à un petit bras intérieur étroit et si peu profond qu’on pouvait le traverser à pied, d’où le nom de Guyère qui lui a été donné ainsi qu’à la portion d’île ainsi détachée, comme le montre la Fig. 292.
En avançant un peu plus loin se trouve un bouquet de grands arbres penchés vers l’eau, lieu privilégié de promenades et de pique-niques, et en semaine lieu de pâturage pour les animaux de la ferme située à l’extrémité du chemin des pêcheurs.
La forme caractéristique d’un arbre fourchu[2]qui n’est pas sans rappeler la forme tout à fait identique du premier arbre de la rangée de droite de l’allée des marronniers du Jas de Bouffan quand on regarde vers la bastide depuis la fontaine. peut, ici aussi, avoir inspiré à Cezanne l’aquarelle de la Fig. 303, avec sa barque amarrée. D’autres exemples pourraient être trouvés dans les dessins et aquarelles de cette époque, comme les Fig. 304 et 306 ci-dessous.
Le chemin des pêcheurs continue ainsi jusqu’à un autre bouquet de grands arbres surplombant l’abreuvoir en aval du Moulin Vieux (point g). Cet endroit est fréquenté par les lavandières comme les bêtes et les hommes en quête d’eau fraîche.
Au-dessus de l’abreuvoir les arbres penchent fortement sur l’eau et peuvent inspirer d’autres aquarelles à Cezanne :
Le Moulin Vieux ou Moulin du Milieu est le premier des trois moulins, dont l’existence est attestée dès 1265 (Il s’appelait Moulin de Créteil sur la Carte généralle de la baronie de Saint-Maur de 1747, et Moulin Neuf sur certaines cartes postales…). Il marque le terme du chemin des pêcheurs. C’était un bâtiment à un seul étage avec deux roues à aubes. Il fonctionnait encore du temps de Cezanne, soit comme moulin, soit comme filature après avoir été considérablement agrandi, selon la date du passage du peintre. Mais il a brûlé en 1894 avant d’être démoli peu après 1900.
Pour rejoindre la Petite Venise, le chemin passait sous l’arche de droite contre le mur portant les trois ancres de renforcement caractéristiques qui marquait l’arrivée de la rue du Moulin (ou Chemin de l’Abreuvoir) face au débouché de la rue de la Prairie. Sur la Fig. 317 on voit qu’après démolition des arcades du moulin il n’en reste que les piles arasées pour pouvoir servir de support à une passerelle permettant de pénétrer dans l’île Brise-Pain.
Finalement, Cezanne a dû apprécier de se promener le long du chemin des pêcheurs, un endroit paisible (en semaine, évidemment), loin de toute habitation contrairement à tout ce qu’il a pu rencontrer jusqu’ici dans ses promenades sur la Marne, et qui lui a offert quelques belles perspectives sur la rivière avec des arbres aux formes intéressantes. Nul doute qu’il a dû en tirer parti pour quelques dessins et aquarelles comme celles que nous avons suggérées.
La Petite Venise.
Après le Moulin Vieux commence le Chemin du Bras du Chapitre, très différent du précédent. Il est bordé à droite par un flanc de colline assez pentu et boisé la plupart du temps ; on y rencontre quelques constructions (villas et auberges). À gauche coule le bras le bras, et la rive des îles est envahie d’une végétation particulièrement dense. L’atmosphère y est plus intime pour la promenade, le canotage et la baignade que sur le chemin des pêcheurs, et l’on s’y arrête volontiers aux quelques auberges qui en rythment le parcours.
Passé le Moulin Vieux, on accédait à l’île de la Guyère et à l’île Brise-Pain par une passerelle en bois dont les cartes anciennes et deux dessins de Charles Ransonnette portent témoignage. Elle a été rendue inutile par celle édifiée sur les restes du moulin (point a). Cezanne l’a peut-être empruntée pour aller à la découverte du petit bras interne à l’île Brise-Pain, le petit bras de la Guyère, un endroit plein de mystère et de poésie.
A 200 mètres du moulin, on parvient à un endroit particulièrement bucolique, qui a donné son nom de Petite Venise à ce quartier, car y convergent le bras principal du Chapitre avec celui de la Guyère et celui qui rejoint la Marne séparant les deux îles Brise-Pain et Sainte-Catherine (point b).
Dans ce lieu enchanteur, Cezanne ne peut s’empêcher de peindre une toile et une aquarelle, malgré la présence probable de témoins. En effet, juste en face de ce plan d’eau se trouve une auberge, Le Cochon de lait.
On reconnaît sur les deux oeuvres la pointe de l’île Brise-Pain à gauche, comme sur la Fig. 324.
La toile se focalise sur le plan d’eau et ses reflets ; l’aquarelle s’oriente davantage vers la pointe de la Guyère et son bouquet d‘arbres à gauche. Les deux vues sont prises depuis le débarcadère du Cochon de lait, où Cezanne a pu trouver gîte et couvert, et déposer son matériel de peintre.
Victor Hugo y séjourna en 1859 et commit là une polissonnerie intitulée « Choses écrites à Créteil » qui eut l’honneur de figurer dans son recueil Chansons des rues et des bois publié en 1866 et lu par Cezanne, et qui fit beaucoup pour la renommée de cette auberge :
Sachez qu’hier, de ma lucarne,
J’ai vu, j’ai couvert de clins d’yeux
Une fille qui dans la Marne
Lavait des torchons radieux.
Près d’un vieux pont, dans les saulées,
Elle lavait, allait, venait ;
L’aube et la brise étaient mêlées
À la grâce de son bonnet.
Je la voyais de loin. Sa mante
L’entourait de plis palpitants.
Aux folles broussailles qu’augmente
L’intempérance du printemps,
Aux buissons que le vent soulève,
Que juin et mai, frais barbouilleurs,
Foulant la cuve de la sève,
Couvrent d’une écume de fleurs,
Aux sureaux pleins de mouches sombres,
Aux genêts du bord, tous divers
Aux joncs échevelant leurs ombres
Dans la lumière des flots verts,
Elle accrochait des loques blanches,
Je ne sais quels haillons charmants
Qui me jetaient, parmi les branches,
De profonds éblouissements.
Ces nippes, dans l’aube dorée,
Semblaient, sous l’aulne et le bouleau,
Les blancs cygnes de Cythérée
Battant de l’aile au bord de l’eau.
Des cupidons, fraîche couvée,
Me montraient son pied fait au tour ;
Sa jupe semblait relevée
Par le petit doigt de l’amour.
On voyait, je vous le déclare,
Un peu plus haut que le genou.
Sous un pampre un vieux faune hilare
Murmurait tout bas : Casse-cou !
Je quittai ma chambre d’auberge,
En souriant comme un bandit ;
Et je descendis sur la berge
Qu’une herbe, glissante, verdit.
Je pris un air incendiaire
Je m’adossai contre un pilier,
Et je lui dis : « Ô lavandière !
(Blanchisseuse étant familier)
« L’oiseau gazouille, l’agneau bêle,
« Gloire à ce rivage écarté !
« Lavandière, vous êtes belle.
« Votre rire est de la clarté.
« Je suis capable de faiblesses.
« Ô lavandière, quel beau jour !
« Les fauvettes sont des drôlesses
« Qui chantent des chansons d’amour.
« Voilà six mille ans que les roses
« Conseillent, en se prodiguant,
« L’amour aux cœurs les plus moroses.
« Avril est un vieil intrigant.
« Les rois sont ceux qu’adorent celles
« Qui sont charmantes comme vous ;
« La Marne est pleine d’étincelles ;
« Femme, le ciel immense est doux.
« Ô laveuse à la taille mince
« Qui vous aime est dans un palais.
« Si vous vouliez, je serais prince ;
« Je serais dieu, si tu voulais. — »
La blanchisseuse, gaie et tendre,
Sourit, et, dans le hameau noir,
Sa mère au loin cessa d’entendre
Le bruit vertueux du battoir.
Les vieillards grondent et reprochent,
Mais, ô jeunesse ! il faut oser.
Deux sourires qui se rapprochent
Finissent par faire un baiser.
Je m’arrête. L’idylle est douce,
Mais ne veut pas, je vous le dis,
Qu’au delà du baiser on pousse
La peinture du paradis.
La lavandière qu’évoque Victor Hugo devait faire partie de celles auxquelles un antique panneau apposé près du Cochon de lait fait allusion :
Voisin du Cochon de lait se trouve également le restaurant du Sergent Bobillot. Plus tard, on verra apparaître autour de ce plan d’eau, au coin de l’île de la Guyère la guinguette Au petit Coucou, et encore une autre auberge lui faisant face au coin de l’île Sainte-Catherine. C’est dire le succès de ce petit coin de nature, et on est d’autant plus convaincu de son charme que Cezanne a consenti pour une fois à installer son chevalet dans un endroit ordinairement très fréquenté et n’offrant aucune possibilité d’isolement.
L’atmosphère de cette partie du Bras du Chapitre est bien rendue également par cette aquarelle où de grands arbres se penchent sur les pontons de quelque auberge ou maison particulière :
A une cinquantaine de mètres de là se trouve une demeure emblématique de toutes ces résidences secondaires bourgeoises qui vont fleurir tout au long du Bras du Chapitre et peu à peu coloniser toute la surface des îles : celle d’Alfred Sulzbach, dit Z’Alfred, artiste de music-hall réputé dans les années 1880, créateur de nombreux succès et de scies populaires plus ou moins scatologiques qui ne devaient pas être inconnues de Cezanne.
Plus loin encore, Cezanne se trouve en vue de la passerelle Monfray (point d) qui permet aux habitants de Créteil de joindre l’île Sainte-Catherine, notamment pour le pacage des troupeaux.
Cezanne a certainement emprunté cette passerelle pour aller explorer les paysages assez variés de cette grande île alors pratiquement déserte. Poursuivant son chemin au-delà de la passerelle, le paysage se fait de plus en plus verdoyant et passe devant une nouvelle guinguette, Les Marronniers (point e).
A partir de là le Bras du Chapitre est bordé de très grands arbres. Il est voué au canotage, avec encore une ou deux petites guinguettes (Le Coin Nadeau, Le Petit Venise) mais aussi aux lavandières que dessine Charles Ransonnette (point f) :
Ce dessin nous offre un aperçu précieux sur la suite du Bras du Chapitre qui va aboutir au Moulin d’En Haut ou Moulin d’Amont (point g)[3]Parfois aussi appelé Moulin Vilenne ou Berson, du nom de ses meuniers, et appelé Moulin brûlé sur la Fig. 319 et quelques cartes postales, encore une erreur des cartes et des photographes..
Ce moulin situé au bas de la rue Berson a été construit en 1796, mais détruit par les Prussiens lors de la guerre de 1870. Seules subsistent les piles qui sont devenues le support d’un large pont, le Pont Noël.
« Le pont a été établi sur les anciennes piles du moulin par le propriétaire de l’Ile Sainte Catherine, et c’est dans son prolongement que se situe la passerelle de la Pie qui le relie à Saint-Maur. Le site est magnifique, avec l’Ile des Ravageurs et l’Ile des Peupliers; une partie a été récemment aménagée en jardin public[4]Riousset, op. cit.. » On ne sait si Cezanne a visité ces îles, encore sauvages et inhabitées à son époque.
Au pied de celui-ci, une grande baignade et plusieurs guinguettes sur le coteau.
Deux aquarelles non formellement identifiées, souvent rapprochées de celles du lac d’Annecy, ont peut-être été réalisées près de ce pont, dont elles évoquent l’atmosphère :
Nous sommes pratiquement au terme du voyage : après une allée de grands arbres à nouveau très civilisés par leur alignement débouchant sur une dernière guinguette (Au Chalet de ma tante, où « on peut apporter ses provisions »),Cezanne parvient à un petit pont sur le rû du Morbras, un ruisseau qui est en fait un affluent de la Marne empruntant à son terme un de ses anciens bras.
En traversant ce pont en direction de Bonneuil, on se retrouve à l’entrée du Bras du Chapitre entre les rives également verdoyantes de l’île des Peupliers et de l’Île Barbière. Contrairement au chemin resserré et courant le long d’un bras d’eau étroit que l’on vient de quitter, ici l’horizon s’ouvre largement sur la Marne, dans un contraste soudain qui libère un vaste espace. Aussi le lieu est-il particulièrement prisé des Parisiens du dimanche, d’autant qu’on y trouve le restaurant-guinguette peut-être le plus renommé de tout Créteil, l’Arche de Noël et son célèbre arbre penché, qui organise canotage, réjouissances nautiques, jeux et fêtes, et met à la disposition de qui le désire un passeur pour explorer les rives des îles, dans un cadre privilégié (point i).
On ne sait si Cezanne et Guillaumin auraient pu se retrouver là un dimanche avec leurs compagnes… Ce qui est certain, c’est que ce n’est pas dans cette foule que Cezanne aurait posé son chevalet !
Le Morbras
En fait, le modeste pont du Morbras a donné à Cezanne l’idée de poursuivre un peu le long du rû, et il découvre alors un coin secret, très peu fréquenté le dimanche et désert en semaine, dont tout le pittoresque tient à de grands saules aux têtes tourmentées bordant le ruisseau. (point j).
Nul doute que ce lieu paisible a tout pour séduire Cezanne : sa situation un peu à l’écart, l’atmosphère intimiste qui y règne, la forme torturée des saules qui contraste avec les grands arbres aux essences variées du Bras du Chapitre… Il y peint la dernière toile de notre parcours, un chef d’œuvre dont on trouvera un commentaire de Pavel Machotka à cette adresse.
Une fois encore, on a l’impression d’être dans un coin de pure nature éloigné de toute présence humaine, ce qui dans la réalité n’était pas le cas. Certaines villas étaient déjà construites à quelques encâblures…
Quelques images parentes…
On pourrait associer bien des images encore au parcours de Cezanne à Port-Créteil ou le long du Bras du Chapitre, sans avoir la possibilité de les localiser réellement étant donné l’absence d’indices concrets reconnaissables, comme c’est le cas pour cette profusion d’études d’arbres et de branches qui parsèment la période 1888-1894 – en réalité pratiquement impossibles à dater à 10 ans près… Proposons-en trois, pour le plaisir de se laisser aller à la rêverie qu’entraîne immanquablement la contemplation de ces paysages, et aussi, du fait de leur totale hétérogénéité les unes par rapport aux autres, pour illustrer à quel point Cezanne était capable de varier extrêmement sa technique en réponse à l’extrême variété de sa gamme de sensations propres.
Retour à la table des matières
Références
↑1 | autrefois Brise-Train : un rappel des dangers courus par les trains de bois flottants le long de sa côte. |
---|---|
↑2 | qui n’est pas sans rappeler la forme tout à fait identique du premier arbre de la rangée de droite de l’allée des marronniers du Jas de Bouffan quand on regarde vers la bastide depuis la fontaine. |
↑3 | Parfois aussi appelé Moulin Vilenne ou Berson, du nom de ses meuniers, et appelé Moulin brûlé sur la Fig. 319 et quelques cartes postales, encore une erreur des cartes et des photographes. |
↑4 | Riousset, op. cit. |