Annexe I —Les traces dans la littérature des passages de Cezanne au Louvre

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Résumant son impression sur la fréquentation du Louvre par Cezanne, Gasquet écrit : « Cezanne a passé, en somme, une ou deux années de sa vie dans le Louvre. »[1]

On dispose d’un certain nombre de témoignages écrits de cette présence assidue s’égrenant tout au long de sa carrière. En voici une centaine qui, extraits de sa correspondance ou apportés par ses premiers biographes (les uns copiant d’ailleurs parfois les autres), sont ensuite sans cesse repris dans la littérature ultérieure.

 

3 mars 1861 — Lettre de Zola à Cezanne

Il lui dessine son emploi du temps une fois arrivé à Paris, qui fait déjà une place importante à la fréquentation du Louvre conçue comme un passage obligé :

Paris t’offre, en outre, un avantage que tu ne saurais trouver autre part, celui des musées où tu peux étudier d’après les maîtres, depuis onze heures jusqu’à quatre heures. Voici comment tu pourras diviser ton temps. De six à onze tu iras dans un atelier peindre d’après le modèle vivant ; tu déjeuneras, puis, de midi à quatre, tu copieras, soit au Louvre, soit au Luxembourg le chef-d’œuvre qui te plaira.

(…)  D’autre part, tu pourras te créer ici quelques ressources par toi-même. Les études faites dans les ateliers, surtout les copies prises au Louvre se vendent très bien ; et quand tu n’en ferais qu’une par mois, cela grossirait gentiment la somme pour les menus plaisirs. Le tout est de trouver un marchand, ce qui n’est qu’une question de recherche.

A son arrivée à Paris, tous témoignent de « son assiduité au Louvre, son ardeur à l’étude des maîtres. »[2]

4 juin 1861 — Lettre de Cézanne à Joseph Huot

J’ai vu, c’est naïf à dire, le Louvre et le Luxembourg et Versailles. Tu le sais, les tartines que renferment ces admirables monuments, c’est épatant, esbrouffant, renversant.

(…)

J’ai vu encore le Salon. Pour un cœur jeune, pour un enfant qui naît à l’art, qui dit ce qu’il pense, je crois que c’est là ce qu’il y a vraiment de mieux parce que là tous les goûts, tous les genres s’y rencontrent et s’y heurtent.

20 novembre 1863

Cezanne est inscrit sur le registre des cartes d’élèves autorisés à faire des copies au musée du Louvre. Il donne comme nom de maître Chesneau, probablement le critique Ernest Chesneau qui est aussi secrétaire de rédaction de La Revue européenne. Son adresse est 7, rue des Feuillantines, dans le 5e arrondissement[3].

 

Période 1863-1866

Selon Gerstle Mack :

Il passait beaucoup de temps au Louvre et y faisait de nombreuses copies[4].

Décembre 1863-janvier 1864

La Barque de Dante, de Delacroix, a été exposée au musée du Luxembourg de 1822 à 1874, où Cezanne a pu la copier. En réalité, il est plus vraisemblable qu’il l’ait copiée depuis une gravure, même s’il a pu la voir.

19 avril 1864 — Il commence à copier Les Bergers d’Arcadie de Poussin[5]. Aucune peinture ne nous est parvenue, mais seulement deux dessins.

Année 1864

Selon Rewald, il copie durant l’année 1864 « des peintures de Delacroix »[6]

Pourtant, il se veut déjà original :

Il a vingt-cinq ans, une santé admirable, un cœur et un sang chauds, une abondance d’idées qui le roulent dans un fleuve de sujets, de lignes, de couleurs dont il a l’audace de se sentir le maître. Plus rien ne l’arrête. Son métier même paraît lui obéir. Sa frénésie de pensée est telle, qu’il crie un jour à Huot, en plein Salon carré : « Il faut brûler le Louvre » (…)   Est-ce qu’une botte de carottes, oui, une botte de carottes ! criait-il, étudiée directement, peinte naïvement, dans la note personnelle où on la voit, ne vaut pas les éternelles tartines de l’École, cette peinture au jus de chique, honteusement cuisinée d’après les recettes ? Le jour vient où une seule carotte originale sera grosse d’une révolution[7].

Cézanne est toujours aussi instable, « gai le matin, malheureux le soir ». Toutefois, à présent, c’est l’ardeur qui l’emporte, une vitalité féroce qui le lance en avant dans une marche presque hagarde. Il tonitrue les credo de sa foi. Ingres ? « Il n’a pas de sang. » Les primitifs ? « Du coloriage de missel. » On devrait brûler l’École des beaux-arts, brûler le Salon et brûler même le Louvre, et tout recommencer à zéro. « Ah ! la vie ! la vie ! la sentir et la rendre dans sa réalité, l’aimer pour elle, y voir la seule beauté vraie, éternelle et changeante, ne pas avoir l’idée bête de s’ennoblir en la châtrant, comprendre que les prétendues laideurs ne sont que les saillies des caractères, et faire vivre, et faire des hommes, la seule façon d’être Dieu ![8] »

Année 1865

Parlant de Cezanne au café Guerbois, Élie Faure écrit :

… il s’échappait brusquement du groupe enthousiaste où son silence faisait trou depuis un moment pour courir à la grande galerie du Louvre où il errait jusqu’à la nuit[9].

13 février 1867

Cézanne est inscrit sur le registre des demandes d’autorisation de copie au musée du Louvre. Sous la rubrique « maître », il inscrit, comme en 1863, le nom de Chesneau. On ne connaît pas ce qu’il a copié. Il habite 22, rue Beautreillis[10].

Années 1861-1870

Résumé de cette période par Rewald :

Il commença à copier des sculptures anciennes et modernes au Louvre, notamment des œuvres de Puget où il sentait le « souffle du mistral ». Il dessina également des moulages en plâtre au musée du Trocadéro. Parmi les peintres, ce furent surtout Rubens et Poussin qui retinrent son attention. Il emplit des carnets entiers de dessins d’après Rubens.[11]

Année 1871

Vollard raconte ce que lui a dit Cezanne à propos de son retour à Paris en 1871 :

Mais, tout de même, cela me disait de retourner à Paris. Il y avait trop longtemps que je n’avais pas vu le Louvre ![12]

Années 1881-1887

Cezanne diminue fortement son activité de copiste, à la recherche de son originalité propre :

Lui-même redoutait les effets sur son art de ses relations avec d’autres peintres. C’est pour cette raison que, quelque temps après son exode au Marais, il cessa à peu près complètement ses visites au Musée du Louvre, le souvenir des Maîtres pouvant influencer sa vision de la nature[13].

20 mai 1881 ­— Lettre à Zola :

Une légère scie se profile pour moi. Ma sœur et mon beau-frère vont venir à Paris, escortés, je crois, de leur sœur Marie Conil. Tu me vois les pilotant dans le Louvre et autres lieux à tableaux[14].

Année 1888

Cezanne réhabilite la fréquentation des Maîtres, pourvu qu’ils soient « revivifiés  au contact de la nature », et reprend sa fréquentation assidue du Louvre.

Le seul endroit où Cézanne revienne assidûment, c’est le Louvre. Presque tous les après-midis, il va y travailler, y penser et repenser son art devant les toiles de Poussin, de Rubens, de Véronèse. « Le Louvre est le livre où nous apprenons à lire », dit-il. (…) Cézanne, bien entendu, se rend souvent au Louvre, où il s’arrête longuement devant les Poussin. Voilà ce qu’il faudrait pouvoir réaliser ; il faudrait réussir à refaire « Poussin entièrement sur nature »[15].

Année 1894

Tanguy témoigne :

Alors Tanguy, prenant un air recueilli, disait : « Cézanne va au Louvre tous les matins. » Cela semblait paradoxal, mais c’était absolument vrai[16].

Année 1895

Geffroy témoigne :

Il aimait en effet les anciens, les Vénitiens, le Louvre, au point de passer au musée avant de venir chez moi pour y vérifier ce que je lui avais dit de la manière argentée de la Dentellière de Van der Meer[17].

Année 1896

Gasquet témoigne :

En parcourant le Louvre, il savait, à une année près, la provenance des toiles, et dans quelle église, quelle galerie, on pourrait trouver leurs répliques. Il connaissait admirablement les musées d’Europe[18].

Année 1896

Cezanne raconte à Vollard sa rencontre avec Forain au Louvre :

Vers 1875, étant un jour au Louvre, j’ai vu un jeune homme qui copiait un Chardin ; je me suis approché, et, après avoir regardé son ouvrage, j’ai pensé : il arrivera, car il s’applique à dessiner dans la forme ! C’était votre Forain ![19]

Années 1896-1898

Jean de Beucken témoigne :

Cézanne continue à fréquenter le Louvre, le seul grand musée qu’il connaisse[20].

Année 1898

C’était au printemps 1898. Joachim Gasquet et Cézanne venaient de se promener dans le Musée du Louvre et se retrouvèrent avec Maurice Le Blond pour déjeuner ensemble[21].

Juin-juillet 1898

— Vous êtes à Paris pour longtemps ? demanda Gasquet à Cézanne qui avait pris son ami par le bras et semblait s’attacher à sa personne.

Il expliqua qu’il repartait deux jours plus tard, qu’il était venu à Paris pour les musées, qu’il allait chaque matin au Louvre où il s’amusait à copier des Vélasquez[22].

Sa plus sereine joie, une fois par semaine, c’est d’aller contempler les Poussins du Louvre, de demeurer tout un après-midi en extase devant Ruth et Booz ou la Grappe de la Terre promise, d’étudier les grands Rubens, le portrait d’Hélène Fourment, le Débarquement de Marie de Médicis[23].

Comme Gasquet se trouve lui aussi en ce moment à Paris, Cézanne, assez souvent, l’emmène visiter le Louvre en sa compagnie[24].

Gasquet synthétise l’ensemble de ces visites (durant l’hiver 1912-1913 selon Marie Gasquet[25]) en un récit détaillé sur une trentaine de pages[26].

Année 1899

Chaque après-midi, Cézanne allait dessiner au Louvre ou au Trocadéro, d’après les maîtres. Il n’était pas rare que, vers les cinq heures, il s’arrêtât un instant chez moi, me disant, le visage radieux : « Monsieur Vollard, j’ai une bonne nouvelle à vous apprendre : je suis assez satisfait de mon étude de ce tantôt ; si le temps, demain, est gris clair, je crois que la séance sera bonne ! » C’était sa principale préoccupation, la journée terminée : quel temps aurait-on le lendemain ?[27]

Il passait presque tous ses après-midi au musée du Louvre et il en sortait comme grisé, l’esprit rempli des chefs-d’œuvre qu’il y avait longuement contemplés[28].

L’après-midi, Cézanne allait souvent copier au Louvre ou au Trocadéro — habitude qu’il avait prise en venant à Paris pour la première fois en 1861 et qu’il avait conservée avec plus ou moins de régularité, chaque fois qu’il séjournait dans la capitale[29].

Pour s’entraîner à peindre dès le matin, il se promène l’après-midi au musée du Louvre ou du Trocadéro et dessine des statues, des antiques ou des Puget[30].

Année 1902

« J’errais [Othon Friesz] un jour dans la salle des Hollandais. J’étais soldat au 28e de ligne, et passais une permission de l’après-midi, quand j’aperçus Camoin, soldat comme moi, causant avec un petit vieux frileux au collet relevé. Il me présenta subitement ; Cézanne ! Je restai muet. Quelques mots, et prenant congé : « Ah ! oui, les ancêtres. Il faut venir tout le temps les admirer, les questionner… puis, quand on sort d’ici, psstt !… il faut les oublier. »[31]

Année 1904

Témoignage de Bernard :

Que pensez-vous des Maîtres ?

Ils sont bons. J’allais au Louvre tous les matins lorsque j’étais à Paris ; mais j’ai fini par m’attacher à la nature plus qu’à eux. Il faut se faire une vision[32].

3 août 1906

Lettre de Cezanne à son fils (Cezanne avait raconté sa rencontre avec Forain à Vollard en 1896, cf. note 62) :

Je suis très-touché du bon souvenir, qu’ont bien voulu me garder Forain et Léon Dierx, dont la connaissance pour moi remonte assez loin. Pour Forain, en 75 au Louvre.

 

Année 1906

Notices nécrologiques

[son éducation artistique] Il la fit tout entière au Louvre, où il passa plus de dix années à copier non seulement les maîtres chers à son cœur. Vénitiens de la Renaissance ou Français du dix-huitième siècle, mais tous ceux qui se caractérisaient par un égal souci du relief et de la construction dans la charpente des corps et dans l’assiette des terrains[33].

[son éducation artistique] Il la fit tout entière au Louvre, où il passa plus de dix années à copier non seulement les maîtres chers à son cœur, Vénitiens de la Renaissance ou Français du dix-huitième siècle, mais tous ceux qui avaient abordé l’étude de la forme avec une vision vraiment originale et des dons d’exécution supérieurs[34].

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Notes

[1] Gasquet Joachim, Cézanne, Paris, Les Éditions Bernheim-Jeune, 1926 (1re édition 1921).

[2] Vollard Ambroise, Souvenirs d’un marchand de tableaux, Paris, éditions Albin Michel, 1937, 447 pages, p. 320.

[3] Registre des cartes d’élèves, LL 10, carte n° 2097, 20 novembre 1863, Archives du Louvre

[4] Gerstle Mack, La vie de Paul Cézanne, Nrf Gallimard, 1935

[5] Registre des copistes des écoles françaises et flamandes, 1851-1871, Archives du Louvre, LL22, carte n° 3246.

[6] Rewald John, Cézanne et Zola , Sedrowski, Paris 1936 ; repris dans : Rewald John, Cézanne, sa vie, son œuvre, son amitié pour Zola, Paris, Albin Michel éditeur, 1939 ; repris dans Rewald John, Cézanne, Paris, Flammarion, 2011, 1re édition 1986

[7] Gasquet Joachim, Cézanne, Paris, Les éditions Bernheim-Jeune, 1926 (1re édition 1921), 213 pages de texte, 200 planches, p. 45-48.

[8] Perruchot Henri, La Vie de Cézanne, Hachette, 1956.

[9] Elie Faure, Paul Cézanne, 1923. Sauf que le Louvre fermait à 16 heures…

[10] Registre des cartes d’élèves, n° 278, 13 février 1868, archives du musée du Louvre, LL11 ; Reff Theodore, « Copyists in the Louvre, 1850-1870 », The Art Bulletin, a Quarterly, volume XLVI, n° 4, décembre 1964, p. 552-559, p. 555.

[11] Rewald John, Rewald Cézanne et Zola , Sedrowski, Paris 1936 ; repris dans : Rewald John, Cézanne, sa vie, son œuvre, son amitié pour Zola, Paris, Albin Michel éditeur, 1939 ; repris dans Rewald John, Cézanne, Paris, Flammarion, 2011, 1re édition 1986.

[12] Vollard Ambroise, Paul Cézanne, Paris, Les éditions Georges Crès & Cie, 1924 (1re édition, Paris, Galerie A. Vollard, 1914, 187 pages ; 2e édition 1919), 247 pages, p. 37-38.

[13] Rivière Georges, Le Maître Paul Cézanne, Floury, Paris, 1923.

[14] La sœur et le beau-frère sont Rose Cezanne et Maxime Conil, dont le mariage a été célébré en février 1881. « Leur sœur » est Marie Conil (1852 — ca 1940), soeur de Maxime, et non Marie Cezanne, la sœur de Paul, comme l’indique par erreur John Rewald, comme me l’a signalé Phillippe Cezanne.

[15] Perruchot Henri, La Vie de Cézanne, Hachette, 1956.

[16] Bernard Émile, « Julien Tanguy dit le « père Tanguy » », Mercure de France, volume LXXVI, n° 276, 16 décembre 1908, p. 600-616.

[17] Geffroy Gustave, Claude Monet, sa vie, son temps, son œuvre, Paris, Les éditions G. Crès & Cie, 1922, 362 pages, p. 197-198, réédition Paris, Macula, 1980, p. 326-328.

[18] Gasquet Joachim, Cézanne, Paris, Les éditions Bernheim-Jeune, 1926 (1re édition 1921), 213 pages de texte, 200 planches, p. 20.

[19] Vollard Ambroise, Paul Cézanne, Paris, Les Éditions Georges Crès & Cie, 1924 (1re édition 1914, 2e édition 1919), 247 pages, p. 95.

[20] Jean de Beucken, Un portrait de Cézanne, NRF Gallimard, 1955.

[21] Rewald john, Cézanne, sa vie, son œuvre, son amitié pour Zola, 1939.

[22] Saint-Georges de Bouhélier, « Pages d’histoire contemporaine. Simplicité de Cézanne », L’Écho de Paris, 52e année, n° 20695, lundi 15 juin 1936, p. 1-2.

[23] Gasquet Joachim, Cézanne, Paris, Les éditions Bernheim-Jeune, 1926 (1re édition 1921), 213 pages de texte, 200 planches, p. 95.

[24] Perruchot Henri, La Vie de Cézanne, Hachette, 1956.

[25] Gasquet Marie, « Biographie de Joachim Gasquet », dans Gasquet Joachim, Des Chants de l’amour et des hymnes, Paris, Ernest Flammarion, éditeur, 1928, 235 pages, p. 56

[26] Gasquet Joachim, Cézanne, Paris, Les éditions Bernheim-Jeune, 1926 (1re édition 1921), 213 pages de texte, 200 planches, p. 125-157.

[27] Vollard Ambroise, Paul Cézanne, Paris, Les éditions Georges Crès & Cie, 1924 (1re édition, Paris, Galerie A. Vollard, 1914, 187 pages ; 2e édition 1919), 247 pages, p. 123-143 ; repris par Vollard Ambroise, « L’atelier de Cézanne », Mercure de France, 25e année, tome CVIII, n° 402, 16 mars 1914, p. 286-295. Vollard Ambroise, « Souvenirs sur Cézanne », Cahiers d’art, 6e année, 1931, n° 9-10, p. 386-395, p. 394. : « Monsieur Vollard, je ne suis pas mécontent de mon étude de cet après-midi au Louvre. Si demain le ciel est gris-clair, votre portrait « gagnera ».

[28] Rivière Georges, Le Maître Paul Cézanne, Floury, Paris, 1923.

[29] Gerstle Mack, La vie de Paul Cézanne, Nrf Gallimard, 1935

[30] Denis Maurice, Journal, tome I « (1884-1904) », Paris, La Colombe, éditions du Vieux Colombier, 1957, p. 157. 21 octobre 1899, cité par Danchev, Cézanne, a life, Pantheon Books, NY, 2012.

[31] Fels Florent, Propos d’artistes, Paris, La Renaissance du Livre, 1925, 215 pages, p. 67-68.

[32] Bernard Émile, « Une conversation avec Cézanne », Mercure de France, n° 551, 1er juin 1921, tome CXLIII ; p. 372-397.

[33] Thiébault-Sisson, « Nécrologie » ; Le Temps, 46e année, n° 16561, jeudi 25 octobre 1906, p. 3.

[34] « Mort de Cézanne. Un des derniers impressionnistes. Sa vie et son œuvre », L’Aurore, littéraire, artistique, sociale, 10e année, n° 3293, jeudi 25 octobre 1906, p. 3.