Cezanne copiste sous le Second Empire

François Chédeville

Avant-propos

L’étude « Cezanne copiste sous le Second Empire » comprend 8 chapitres, organisés en 2 parties. La première donne les éléments du contexte utiles pour comprendre ce que fait Cezanne et comment il procède lorsqu’il copie. Les trois premiers chapitres de cette première partie étendent leurs analyses sur l’ensemble de la carrière du peintre de 1858 à 1904 (date de de la dernière copie connue), de façon à mieux situer les copies réalisées sous le Second Empire, objets de la seconde partie. Celle-ci analyse en détail les 162 copies réalisées jusqu’à la chute de l’Empire et durant les deux années précédant le départ à Auvers à l’été 1872, date charnière dans la carrière du peintre.

En voici le schéma, détaillé dans la table des matières par laquelle passer pour accéder à l’étude :

Première partie — La copie : contexte culturel, pratiques concrètes de Cezanne

Chapitre I — La copie, moyen privilégié de culture artistique (Le « Pourquoi ? »)
Chapitre II — Les pratiques concrètes de Cezanne copiste (Le « Comment ? » et le « Quand ? »)
Chapitre III — Ce que copie Cezanne (Le « Quoi ? »)
Chapitre IV — Un lieu privilégié : le Louvre de Cezanne, 1860-1872 (Le « Où ?)

Deuxième partie — Analyse détaillée des copies de Cezanne

Chapitre V — Aix, 1858-1861 : les copies d’apprentissage
Chapitre VI — 1861-1872 : les copies peintes et dessinées hors du Louvre
Chapitre VII — 1861-1872: les copies de peintures du Louvre
Chapitre VIII — 1861-1872 : les copies de dessins et de sculptures du Louvre

Mon angle d’attaque du problème a consisté à chercher à comprendre les intentions de Cezanne quand il décidait de copier une œuvre donnée, en faisant converger deux types d’analyses : celle du contexte et des conditions culturelles et matérielles dans lesquelles il travaillait face à cette œuvre ; et celle des techniques particulières utilisées pour faire sa copie.

Que lire ?

Le total sous word fait 423 pages illustrées de 1035 figures. Sur ce site, on y accède à partir de la table des matières détaillée, dont chaque ligne fournit un lien vers le texte correspondant.

Un lecteur pressé se contentera de lire la conclusion générale de cette étude. Elle en résume l’esprit et les principaux apports.

Un lecteur moins pressé pourra ne pas lire la première partie, consacrée à une description plus « technique » de l’activité de copie de Cezanne, et passer directement  à l’analyse de détail des copies, particulièrement les chapitres VII et VIII qui rassemblent les copies faites au Louvre replacées dans leur contexte pictural de l’époque, avec la reconstitution des panneaux muraux comportant toutes les oeuvres voisines de celles qui furent copiées.

Quant aux autres, ils picoreront au gré de leur curiosité. La table des matières est là pour cela, ainsi que l’Annexe XI (tableau récapitulatif de l’ensemble des 162 copies classées par n° FWN ascendants permettant à la fois de trouver rapidement l’analyse particulière consacrée à chacune de ces copies dans cette étude, et de se reporter pour chaque oeuvre à la notice technique correspondante du catalogue raisonné en ligne).

 

N. B. La supériorité d’une édition de cette étude sur le site internet par rapport à un tirage papier tient évidemment à la possibilité d’agrandir les images dès lors qu’on dispose d’un écran de bonnes dimensions. Ceci est particulièrement vrai pour les analyses de chaque copie, ou encore pour l’examen des murs du Louvre reconstitués tels qu’était l’accrochage dans les années 1860(chapitres VII et VIII). Donc ne pas hésiter à cliquer sur les images pour en obtenir l’agrandissement.